Hauts-de-France, Saint-Omer, rue du Saint-Sépulcre : rapport de fouilles
Résumé
Les premiers témoins de l’occupation du site et l’organisation du parcellaire remontent au XIIIe siècle, et sont axés sur la rue du Saint-Sépulcre. Les constructions se densifient aux XIVe – XVe siècles : au moins six ensembles bâtis ont pu être identifiés. Les habitations médiévales occupent l’intégralité de la zone fouillée, gagnant le cœur d’îlot. Au centre de l’emprise, une construction prestigieuse, comprenant deux caves voûtées communiquant entre elles, représente une superficie totale de 140 m². II s’agit de l’unique exemple de caves médiévales dans ce secteur, attribuées pour l’instant au XIVe siècle. Cette demeure voisine des bâtisses plus modestes, sur solins et sablières. Dès le XVIe siècle, les bâtiments se resserrent sur le front de rue, et, vers la fin de la période, les caves se multiplient. L’arrière des parcelles est alors transformé en cours ou en jardins, et contient des puits, des latrines, des fosses dépotoirs. Au milieu du XVIIIe siècle, le terrain ne contient plus que deux propriétés : celle de Mme de Fiennes, comprenant le bâtiment sur cave du XIVe siècle, et celle de Jacques Cadart, cabaretier, à l’angle de la rue des Corroyeurs. La trame parcellaire a perduré, sans changements majeurs, jusqu’à nos jours.
Mots clés
époque contemporaine
ville
habitation
pétrographie
mortier de construction
creuset
artisanat
archives
vie quotidienne
céramologie
fondation de bâtiment
cave
stockage
puits
latrines
sol
escalier
four domestique
foyer
cellier
pan de bois
incendie
charpente
archéozoologie
ichtyologie
poisson
coquillage
métallurgie
marque de tâcheron
urbanisation
éclairage
monnaie médiévale
serrurerie
verrerie
objet métallique
aquamanile
épi de faîtage
encrier
textile
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