L’apport de la tomodensitométrie à l’analyse des chaînes opératoires céramique est indéniable. En donnant accès aux structures internes d’un récipient, en permettant d’en visualiser la structure dans son intégralité, elle enrichit l’information pertinente pour les études technologiques qui ne sont plus cantonnées à l’analyse des formes, des décors et des stigmates techniques en surface. Cette méthode, qui donne à voir le mobilier archéologique en trois dimensions, aide à en comprendre la structure interne de manière très fine. Non invasive, elle propose un traitement alternatif, en remplaçant l’objet archéologique par son modèle virtuel dans les étapes d’analyses après acquisition de données 3D, qui peuvent être traitées de deux façons. La reconstruction à l’aide de logiciels d’imagerie donne accès à des images segmentaires, ciblées ou complètes de la céramique. On peut compléter les analyses visuelles par des approches quantitatives obtenues grâce à des logiciels de calcul.