Les vestiges antiques, visibles seulement sur de toutes petites fenêtres, montrent néanmoins un phasage assez clair. Dans un premier temps, ce quartier de la ville antique semble dévolu à des activités artisanales, notamment métallurgiques, qui se traduisent par la mise en place de sols de terre argileux entrecoupés de phases de sédimentation fortement chargées en résidus du travail du fer (scories, charbons, cendres, terre rubéfiée, battitures). Cependant, aucune structure en place n’a été mise en évidence. Dans un deuxième temps, on note la mise en place dans le sondage 3 du mur MR1013 d’orientation N-S et qui s’accompagne d’un exhaussement général avant la mise en place de plusieurs sols dont le dernier culmine à 1,65 m sous le niveau actuel. Ce niveau altimétrique est identique à celui du sol mis en évidence dans le fond du sondage 1. Quoi qu’il en soit, le changement d’activité est assez net, et l’occupation perd son caractère artisanal lors des dernières phases antiques. Dans un dernier temps, le terrain est fortement remblayé aux époques médiévales et modernes (il n’est pas impossible qu’une approche plus fine puisse y discerner des niveaux successifs). Seules deux structures très récentes ont pu être vues au sommet de ce remblaiement (le mur MR1005 et la fosse FS1004).