vUne méthodologie particulière a été mise en place sur cette opération archéologique. Le contexte environnemental et les découvertes attendues expliquent ce choix scientifique. En effet, sur l’emprise de 267 000 m2, neuf hectares étaient boisés et de nombreuses dolines parsèment le terrain. De plus, des tumuli (plus de 400) étaient répertoriés à proximité de notre parcelle, et dans les environs, par des prospections pédestres et aériennes. Les auteurs parlent de gisement protohistorique très important. Trois phases différentes ont eu lieu au cours de cette opération : une recherche documentaire, une prospection pédestre et un diagnostic. À l’issue de la prospection, 97 anomalies ont été repérées dont plus de 80 en forme de dôme. Leur morphologie et le contexte archéologique local nous laissaient présumer qu’il pouvait s’agir de tumuli. En consultation avec le Service Régional de l’Archéologie, un échantillon a été défini pour être testé à la mini-pelle. Des sondages ont également été faits sur l’emprise du diagnostic en périphérie des anomalies. Au total, 64 anomalies ont été sondées et dix sondages ont été réalisés. Aucun vestige archéologique n’a été découvert au cours de cette phase. Le détecteur à métaux a été utilisé durant l’opération mais n’a permis de découvrir que deux objets du bas Moyen Âge.