La fouille archéologique préventive a livré des occupations diachroniques. Une fréquentation au Néolithique (?) Une unique structure oblongue potentiellement datée du Néolithique par radiocarbone a été identifiée sur le site. Une petite occupation de l’âge du Bronze Quatre structures dispersées et situées principalement dans la partie ouest (st. 57, 69, 70 et 82) du gisement datent de l’âge du Bronze (Bronze moyen et final). Ces traces d’une occupation de type domestique viennent combler un vide dans cette partie de la vallée de la Sarre surtout documentée pour le secteur de Sarrebourg Un petit habitat ouvert de la fin de l’âge du Fer Une quinzaine des structures rattachables au second âge du Fer (La Tène) ont été mises au jour sur l’emprise avec au moins trois unités architecturales, un puits et quelques fosses. Ces bâtiments ont principalement été datés par des graines carbonisées issues du remplissage des poteaux et couvrent La Tène B-D. Le bâtiment 1 est le plus grand (38 m2, orienté nord-est/sud-ouest) tandis que les deux autres sont plus petits (20 et 13 m2). Les formes céramiques bien identifiées datent de LT D2 voire de la fin du premier siècle après J.-C. Ces vestiges d’habitat s’inscrivent dans un environnement de plus en plus exploré par l’archéologie préventive entre les sites d’importance de Moyenvic à l’ouest, et l’oppidum du Fossé des Pandours à l’est. Indice de la période médiévale Une seule fosse date du XIIIe siècle et a servi de dépotoir. Paysage de la période moderne et contemporaine Le secteur ne semble plus occupé après le Moyen Âge et il faut attendre la période moderne pour assister à une fréquentation et une mise en forme des parcelles situées à l’arrière de la rue Principale du village. C’est surtout dans la partie nord de l’emprise que l’on distingue une vingtaine de creusements linéaires correspondant à de longs fossés ou sillons parallèles, tout comme un empierrement pouvant correspondre à un accès aux parcelles. L’aspect laniéré des parcelles, toujours visible, sur des cartes anciennes ou des photographies aériennes illustre une certaine stabilité du secteur mis en culture dès le XVIIIe s. Des structures de datation indéterminée 21 structures (possibles trous de poteau, fosses de plantation probables, fosses ou fonds de fosse, chablis et plaquage naturel) n’ont pas livré de mobilier datant.