Lors de prospections pédestres, un certain nombre d’éléments pouvant se rapporter à un éventuel établissement rural antique et son parcellaire ainsi que la mention d’une voie romaine traversant tout le secteur ont été découvert. Précisons en dernier lieu que la zone est aussi riche en tumuli. L’opération n’a révélé que peu de vestiges en raison de l’érosion générale subie par les niveaux en sommet de plateau. Toutefois, quelques structures ont pu être dégagées de ce diagnostic. Si la période protohistorique n’est pas représentée à cet endroit, la période gallo-romaine est quant à elle un peu mieux connue. On note en effet la présence d’un petit établissement rural constitué par un ensemble de petits bâtiments rectangulaires construits sur poteaux porteurs mais dont les niveaux d’occupation avaient en grande partie disparu. Ils sont associés à du mobilier (céramique) évoquant un fonctionnement large, dès la transition Ier s. av. J.-C./Ier s. ap. J.-C. et jusqu’à l’époque flavienne. Cet ensemble est circonscrit au nord par un empierrement orienté est-ouest pouvant évoquer un potentiel axe de circulation. Toutefois, ce tronçon, suivi sur une longueur peu importante, ne matérialise pas forcement la voie principale recherchée ici mais plus probablement un petit axe desservant le site rural. Enfin, la période post-antique est représentée par de nombreux tronçons de chemin ruraux visibles sur le cadastre Napoléonien de 1834 et totalement masqués par le remembrement des parcelles.