La mise en évidence des dépôts secondaires dans les nécropoles franciliennes du haut Moyen Âge permet de caractériser les gestes qui écrivent l’histoire du lien maintenu par les vivants avec leurs défunts. Elle s’inscrit dans la pérennité des lieux d’inhumation, l’organisation du paysage, la mise en œuvre des structures funéraires. Elle autorise aussi une perception des dynamiques spatiales et temporelles. Ces dépôts constituent un enjeu essentiel des pratiques funéraires, prenant en compte l’immédiateté de l’enterrement, dans le respect des préconisations liturgiques. Leur étude ne peut faire l’économie du devenir du défunt, du squelette et des os secs. À l’égal des autres vestiges, ils nécessitent un enregistrement spécifique sur le terrain.