262 structures ont pu être documentées au cours de cette fouille. Des traces ténues d’occupation néolithique et de l’âge du Bronze ont été mises au jour, de même qu’un établissement enclos laténien. Les découvertes néolithiques regroupent deux fosses très mal conservées qui peuvent être rattachées au Néolithique ancien. Du mobilier épars du Néolithique récent a également été découvert en position résiduelle dans des niveaux de colluvion ou dans le comblement de structures plus récentes. Le Bronze ancien est principalement représenté par la découverte d’une hache en bronze déposée au fond d’une petite fosse. Quelques éléments céramiques ont également été découverts en position résiduelle. Il en va de même pour quelques fragments de céramique du Bronze moyen. Le mobilier découvert dans le comblement de huit structures permet de supposer une datation au cours du Bronze final. Cinq fosses, un trou de poteau, un puisard et une fosse à galets chauffés composent cet ensemble restreint de vestiges pour la période, qui attestent néanmoins une occupation éparse du secteur. La principale découverte de cette campagne réside dans la mise au jour d’un établissement enclos de La Tène D. Ce dernier prend la forme d’un enclos trapézoïdal palissadé, dont nous n’avons pu retrouver le côté nord, tandis que son côté ouest se poursuit en dehors de la zone prescrite. Un système d’entrée en couloir menant directement vers un bâtiment est implanté au nord-est de l’enclos. Six à huit autres bâtiments datés de La Tène finale ont pu être identifiés à l’intérieur de l’enclos. Trois autres s’implantent également dans ce périmètre mais demeurent non datés. Quelques fosses et petits fossés complètent la liste des vestiges laténiens. Le mobilier découvert, assez restreint, regroupe deux outils en fer, des fragments d’amphore, des éléments de mouture et un corpus céramique dont la datation est centrée sur la première moitié du Ier siècle. Un fragment de vase issu du domaine celtique oriental en constitue l’élément le plus remarquable.