L’emprise diagnostiquée représente une faible superficie et n’offre que de rares indices d’occupations archéologiques. Une seule zone du site, la moitié nord de la parcelle D 896, a permis d’appréhender des vestiges anciens. On constate que les terres remblayées contiennent du matériel archéologique hors contexte, ce qui induit la destruction des occupations antérieures. Une seule des structures sondées, le fossé 15, fournit du matériel clairement en place. Le sondage de cette structure met en évidence le potentiel de conservation dans ces couches humides et tourbeuses qui se rapportent ici au XIIe siècle. La superposition exacte de la structure 14 sur le fossé 15 et qui livre du matériel postérieur, estimé aux XIV-XVe siècles, insiste sur la perduration des occupations de la parcelle. Ces deux fossés ne suffisent pas à caractériser le type de site, l’occupation est attestée sans que l’on puisse affirmer la présence d’un site dans l’emprise. Ces terrains, qui ont servi de pâtures ou ont été cultivés depuis près de 200 ans, témoignent essentiellement de la continuité d’occupation des lieux où les terres sont régulièrement remblayées, fragilisant les sites archéologiques antérieurs. Enfin, on constate la faible présence de tegulae, contrairement au phénomène observé le long de la Route nationale qui était lié aux ateliers de production de terre cuite architecturale de la moyenne vallée de la Scarpe, mentionnés en 2007 par Etienne Louis et Freddy Thuillier.